5 semaines de voyage

J'ai retrouvé ma copine Séverine à Ho Chi Min, avec la complicité de Laurent son coloc, je lui ai fait la surprise et elle m'a retrouvé dans son canap à la sortie du boulot ! 

Départ le lendemain pour Yogyakarta. Visite du palais du roi, Le Routard nous avait prévenu qu'il n’était pas génial, nous pouvons que confirmer le guide !
Après deux jours passés dans les embouteillages, nous décidons d'organiser la suite : Bromo et Kawa ljien. Après 1 journée à tenter d'organiser notre séjour, nous nous rendons à l'évidence, il faut prendre un "tour opérator", trop compliqué, pas d'info, pas de bus, trop long...
Nous ne cédons pas tout de suite au "all incluvise", nous prenons juste 1 transporteur et la 1ere nuit au pied du Bromo. Optimistes, nous comptions trouver des bus / jeep pour nous emmener ensuite au ljien. Arrivées à mi-parcours, nous avons pris le transport et l'hébergement pour le kawa ljien par l'agence... faut se rendre à l’évidence, rien n'est fait pour que tu le fasses seuls.
Quelques arnaques, magouilles et énervements plus tard, nous nous retrouvions dans une "auberge" au confort... spartiate ! un bouiboui servait du Fried Rice with chicken (encore et toujours !) aux délicates saveurs du "rance" bref le riz avait été cuisiné au mieux quelques jours avant, mais je penche pour la semaine précédente...
Lever à 3h30 par la douce et délicate voix du "guide local" => Wake up. Go to the jeep
Une jeep nous amène au View Point, bondé de touristes certes, mais le lever du soleil sur la caldera avec en enfilade le Bromo et le Séméru derrière valait le coup.
Nous sommes montées ensuite sur le Bromo : paysages lunaires. On oublie à ce moment la : la nuit dans l'auberge pourrie, l'interminable trajet de 12h de bus et le riz de la veille.
Dans la même journée nous reprenons la route pour le kawa ljien. Nous avons l'impression (et ce n'est pas qu'une impression) de passer notre temps dans les transports. 

Arrivés le soir, nous apprenons que le départ est prévu à 1h du mat. 
4h de sommeil plus tard, nous repartions avec nos sac à l'ascension du Kawa jlien. Montée à la frontale dans la poussière et la cendre... Le Kawa jlien se mérite... dans le noir complet on nous propose d'aller voir les "blue fire". Sans trop comprendre où l'on était, nous acceptons d'y aller. Nous croisons alors les porteurs de souffre qui remontent : Nous sommes dans le cratère !
Le lac d’acide et de souffre au fond crache des fumées acides. Effectivement on voit des fumées bleues (qui ne rendent absolument rien en photos)
Le problème c'est qu'il fait encore nuit noire, et nous ne voyons pas lorsque les vents tournent... bref, quelques larmes plus tard (parce que les fumées d’acide brûlent les yeux) je décide de remonter voir le lever du soleil d'en haut. Séverine, plus vaillante descendra jusqu'au fond et remontera en courant... (oui, on n'est pas tous pareil !!)
Nous croisons les porteurs, certains pied nus, avec leur 100 kg de souffre dans leur vieux paniers en osier. Est-on en 2014 ? ils gagnent 2€/jour pour ce travail de dingue. Drôle de sensations...

A 7h du matin, nous étions redescendus, sans voir le lac d'acide, trop de fumée : un peu déçues !